Pour des interpellations entre sciences et spiritualités
Il est largement admis depuis des siècles que les sciences dites exactes éclairent la lecture de textes sacrés. L'auteur plaide pour faire valoir que la recherche scientifique peut être stimulée à son tour, grâce à eux, en écoutant des discours qui ne lui sont pas familiers.
Par ailleurs, il apparaît aujourd'hui que, sous des dehors de théories très abstraites, apparues après que l'homme eut été congédié de leur domaine, depuis Descartes, une science, en quelque sorte à visage humain, se donne à lire. Elle ouvre sur une anthropologie élargie, à distinguer d'un transhumanisme aveugle, et où des frontières a priori étrangères disparaissent et donnent à penser que l'homme est apte à recueillir en lui et à éprouver, par toutes ses fibres, le cosmos et tout ce qui l'habite.
Cette anthropologie va loin puisque, avec elle, l'homme est conduit jusque dans ses origines. Et cela pourrait-il aller jusqu'à la pensée de l'apparition du bien et du mal, comme nous nous le sommes demandé ?