Quand nous mesurons les services qui nous
furent rendus de 1914 à 1918 par la haute culture
morale et intellectuelle, par l'esprit religieux et
par l'esprit scientifique, nous les considérons l'un
et l'autre comme les biens les plus précieux de la
nation. Nous avons, pour l'heure, un devoir de
gratitude à remplir envers les savants français.
Celui qui écrit ces lignes a dit un jour à la tribune
de la Chambre qu'il défendait l'église de
village au même titre que le Collège de France. Et
il ajoutait : «Où la civilisation est-elle défendue
aujourd'hui ? Dans les conseils d'administration ?
Je ne suis pas de ceux qui le croient. Elle est
défendue dans les laboratoires et dans les églises.»
M B