Les lendemains qui chantent, bien sûr que ça fait rêver. Surtout quand on est jeune, avec la vie devant soi. Seulement, avant que demain vienne, il y a la nuit ; blanche pour certains, qui ne trouvent plus le sommeil à force de mauvais rêves éveillés ; noire pour les autres, sans même une lueur d’espoir.
Corine Pourtau égrène ses histoires avec une cruauté gracile. Ses personnages voudraient bien grandir, surmonter les épreuves d’un passé difficile et atteindre l’âge adulte, mais la réalité est là, tapie dans les profondeurs de la nuit, prête à surgir, les surprendre, prête surtout à se repaître de ses cœurs tendres.