Jean Rouaud s'avance sans masques et sans couronnes, il est le fils abandonné. Sa mère n'est plus, ce livre est tout entier pour elle. Il a son souffle, son rythme cardiaque, anxieux, précipité. Un portrait aussi merveilleux qu'une icône se détache de ces pages.
Dominique Bona, Le Figaro
Le formidable portrait de ce formidable petit bout de femme qui aurait dû ne pas survivre au colosse mort et qui trouve une énergie irréfragable, insoupçonnée, pour plus que survivre : renaître de cette mort.
Jean-Baptiste Harang, Libération
Son écriture, au savoir-faire à la fois modeste et épatant de justesse, permet à Jean Rouaud de fabriquer de la fiction - de la densité, donc, du mystère quotidien, du non-dit significatif - avec des riens.
Jorge Semprun, Le Journal du dimanche
Instiller du sens, débusquer la cohérence secrète qui évite aux choses de basculer dans l'absurde, suggérer toujours une épaisseur et une richesse : Jean Rouaud ne cesse pas de tenir son ambitieux programme. De façon continûment admirable.
Jean-Claude Lebrun, L'Humanité
Le récit part de la mort de la mère, du vide qu'elle creuse pour remonter vers d'autres nuits qui ont précédé la naissance de l'auteur. C'est la vie comme si on la regardait la tête en bas. Comme lorsqu'on naît. C'est neuf et très beau.
Pierre Lepape, Le Monde