Par la radiographie d'une industrie cynique et destructrice, Olivier Milleron dévoile l'intrication de l'histoire du tabac avec celle du capitalisme et du colonialisme. Car l'industrie du tabac participe au pire du capitalisme mondialisé, échappant au contrôle des états et des citoyens. Pour l'auteur, se réclamer de la gauche anti-capitaliste et fumer relève de la contradiction politique. Cet ouvrage pamphlétaire ouvre le débat.