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En quelques mois, les "Chiennes de garde" se sont imposées aux médias et au grand public... "Je n'avais jamais fait partie d'une association, d'un groupe, d'un parti. Un jour de mars 1999, je suis pourtant devenue Chienne de garde. Qu'est ce qui m'a pris? J'en ai eu assez. J'ai saturé. Comme mes compagnes de route dans cette aventure. Supporter la misogynie ambiante diluée dans le quotidien est une habitude que j'ai prise dès l'enfance. Comme toutes les femmes. Et comme beaucoup de femmes, je fais de la résistance. Je fais la sourde oreille, je ris jaune, je pense à autre chose dès que le mépris déferle, c'est-à-dire souvent. Depuis belle lurette nul ne se hasarde plus à aller asticoter publiquement et à intelligible voix les Noirs, les Juifs ou les Arabes. Et c'est tant mieux. Pourtant, à l'heure où les luttes contre le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie apparaissent légitimes, on entend encore un académicien dire, à propos de la féminisation des noms de fonction: "Tranchons entre recteuse, rectrice ou rectale!''; un député, à l'Assemblée, interpeller l'une de ces collègues montant à la tribune d'un: "C'est le concert des vagins!''... On voit un grand couturier tatouer d'un numéro la joue de ses mannequins pour un défilé; une styliste exposer sa collection de lingerie fine sur des modèles vivantes derrière les vitrines d'un grand magasin parisien; le maire d'une banlieue parisienne, devant l'afflux de candidatures masculines à son club de foot, décider de supprimer la section féminine... Bombardement constant. Un jour, une goutte a fait déborder le très vieux vase du sexisme ordinaire. En réaction à un épisode somme toute banal de la vie politique (au Salon de l'agriculture, une ministre agressée par des insultes sexistes d'une violence insupportable, dans l'indifférence générale), les Chiennes de garde apparaissent. Une poignée de femmes, très rapidement suivies de centaines puis de milliers de femmes et d'hommes. Elles marquent la limite à ne pas dépasser. Elles tiennent les machos en respect. Parce que la violence verbale est la première étape de la violence générale contre les femmes. Parce que aucune loi ne réprime l'expression du sexisme."