« Ne s'appartenir qu'à soi-même, être son propre maître, voici tout le secret de la vie, me dit-il un jour. »
Été 1833. Vladimir Pétrovitch a seize ans et prépare ses examens d'entrée à l'université dans la maison de campagne où il passe ses vacances. Depuis la palissade du jardin, il aperçoit la belle et envoûtante Zinaïda. Il ne la quittera plus des yeux. Un jour, son père rencontre la mystérieuse voisine, puis, ils se donnent rendez-vous... Hélas, pour Vladimir, le temps du premier amour est aussi celui du premier drame !
Ce récit partiellement autobiographique renoue avec le romantisme pessimiste de Tourgueniev. Les « hommes superflus » s'y croisent avant de se perdre sous le poids de leurs passions.