Quand le peuple m'a élu, en mai 2012, nous étions tous
joyeux, la petite bande et moi. Certes, nous avions un programme
mais qui aurait dit que nous damerions le pion aux
ténors qui, depuis quarante ans, squattent les médias ?
Les journalistes ont salivé. Enfin, du neuf.
Ils étaient au-dessous, bien au-dessous, oh, si vous
saviez, de la vérité.
Le lendemain, au vu de la tâche immense qui m'attendait,
mon coeur a failli flancher...
Trois options :
Remettre ma démission ? (... mais la lâcheté a des
limites).
Me suicider ? (... mais si belle est la vie).
Ultime solution : gouverner avec humour.
C'est ce que j'ai choisi.
Croisons les doigts.