Principes pour une littérature qui empeste
Une pandémie d'un côté, la littérature (et la pensée, indissociablement) de l'autre : quel rapport ? Le plus grand depuis toujours (tout le temps que les pandémies ont abondé). Mais aujourd'hui, début des années vingt du XXIe siècle, où elles se sont faites plus rares ? Le même pour une part, un autre aussi bien. On ne pense pas et n'écrit pas pareillement, même au sujet des pandémies, après qu'ont écrit, entre autres, et cités dans ce livre : Mann, Artaud, Bataille, Beckett, Adorno, Guyotat, Baudrillard, Deleuze, etc.
Pour une littérature qui empeste : Journal en forme de plaidoyer pour passer de la viralité d'un mal à la viralité du Mal, de la terreur qu'inspire l'un à l'attrait qu'exerce l'autre. Terreur et attrait dont la littérature tire beaucoup de ses principes - et la pensée pas assez.