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In 16 Tagen von Genua nach Buenos Aires - mit dem Stapellauf des italienischen Dampfers »Principessa Mafalda« wurde es 1908 möglich. Benannt nach der zweiten Tochter des italienischen Königs Vittorio Emanuele III. war das Schiff nicht nur unerhört schnell, es war gleichermaßen modern und schick. Vor allem in der Luxusklasse und in der Ersten mit Musikzimmer, Rauchsalon und Promenaden. In der Dritten Klasse hingegen wurden die Passagiere in riesige, stickige Schlafsäle gepfercht. Das nahmen sie auf sich, winkte doch am Ende der Überfahrt das Versprechen eines besseren Lebens, zum Beispiel in Argentinien.Während sich im Bauch die Auswanderer die Wartezeit mit mitgebrachten Sardellen und Brötchen erträglich zu machen suchten, fand oben das mondäne Reiseleben statt: Eine lange Liste von illustren Namen findet sich im Gästebuch der »Mafalda« - von Harry Graf Kessler über Felix Weingartner bis Richard Strauss; Carlo Emilio Gadda war ebenso an Bord wie Carlos Gardel und Luigi Pirandello.Überbordend und anekdotenreich erzählt Stefan Ineichen von den Passagieren, ihren Reisegründen, von den Erlebnissen an Bord und im Ankunftsland jenseits des Ozeans. Kleine und anrührende Geschichten ebenso wie große Ereignisse, die Geschichte geschrieben haben, zum Beispiel der Aufbau eines Weltfunknetzes, das bei Versuchen auf der »Mafalda« entschieden vorangetrieben wurde.