« Les lumières jaunes de sécurité s'enclenchent. Un bris de verre inquiète le collègue, suivi d'un léger mouvement entre les étagères, quelque chose qui se faufile et s'échappe sans qu'on ait pu l'identifier. Malgré la panne d'électricité, l'équipe se remet en quête des objets égarés. Une odeur de fauve s'échappe des boîtes endormies, accentuée par l'obscurité silencieuse du vestiaire. Mais une senteur plus tenace, masquant toutes les autres, se répand. Personne ne fait immédiatement le lien entre les effluves de l'alcool de serpentine, les bris de verre et la forme verticale qui se dresse devant eux. D'un serpent à l'autre, ils n'avaient pas cru à ces sornettes de reptiles se glissant sous la porte d'entrée [...] »