Prisonnière du levant
« Il fait nuit. Seule dans sa chambre, Marie recherche la signification de ce nom : May... Ainsi se nomment les fées de la poésie arabe. Il vient de Perse et signifie le vin. Marie est folle de joie. Elle a enfin trouvé un patronyme qui lui ressemble. May Ziadé vient de naître. »
1920, au Caire. Dans les cafés et les salons, les grands esprits du temps se rencontrent et parlent librement. Parmi eux : May Ziadé. Poétesse, féministe engagée et muse de Khalil Gibran, l'auteur du Prophète. Une femme intense qui fascine autant qu'elle inquiète. Sans doute trop pour ses amis et ses proches, qui la feront interner dans un asile psychiatrique...