J’ai souvent entendu dire qu’il est dangereux de revoir après une longue absence les personnes ou les lieux qu’on a beaucoup aimés. On les retrouve rarement comme on se souvenait de les avoir vus. Le charme s’envole avec les années, les goûts et les idées changent, la faculté d’admirer s’affaiblit ; on court le risque de rester froid devant ce qui transportait quand on était jeune, et il se peut qu’au lieu d’un plaisir qu’on cherchait on ne trouve plus qu’un mécompte.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.