Différentes par leur contexte et leur matériau - sans
compter la forme, le style, etc. -, les oeuvres de
Proust et de Beckett sont liées par un même humanisme,
dont témoigne leur vulnérabilité. Ils
partagent ces misères éminemment humaines que
sont le souffle coupé ou le coeur folâtre, manifestations
on ne peut plus banales d'un soma perturbé
par une psyché tourmentée.