Ernst Hanfstaengl mesurait deux mètres, mais on le surnommait Putzi, « petit bonhomme ».
Sans son soutien, le Führer ne serait sans doute jamais devenu celui qu'on connaît. Putzi lui offrit de l'argent, des relations, et des airs de Wagner.
Jalousé par les nazis, cet homme excentrique crut en son destin. Il n'obtint que la disgrâce. Et une chance de rédemption : réfugié aux États-Unis, il servira d'informateur à Roosevelt...
Son histoire tragique, burlesque, nimbée de mystère est celle d'un héros de roman.