En novembre 2005, une émeute d'une ampleur sans précédent dans l'histoire contemporaine a été gérée politiquement de façon désastreuse : le " retour au calme " est aussi un retour aux difficultés de la vie ordinaire pour les quartiers populaires. Des sociologues de terrain ont voulu montrer qu'il est possible et indispensable d'analyser ces événements et ce qu'ils révèlent de l'état de la société française.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la nouvelle édition augmentée de 2007.)
En novembre 2005, une émeute d'une ampleur sans précédent dans l'histoire contemporaine de la France a été gérée politiquement de façon désastreuse : le " retour au calme " est aussi un retour à toutes les difficultés de la vie ordinaire pour les habitants des quartiers populaires. C'est pourquoi des sociologues de terrain ont voulu montrer qu'il est possible et indispensable d'analyser ces événements et ce qu'ils révèlent de l'état de la société française.
Le livre montre notamment le rôle joué par Nicolas Sarkozy, pompier-pyromane, dans le développement de l'émeute. Il révèle aussi que la première personnalité politique à demander la mise en place de l'état d'urgence fut... Marine Le Pen. Contre les idées reçues, et notamment celle que ces émeutes furent le fait de jeunes instrumentalisés par des " caïds ", des " barbus " ou des rappeurs, les auteurs montrent enfin que nombre d'habitants des quartiers ont témoigné d'une forme de solidarité avec les jeunes émeutiers.
Au-delà de l'événement, le livre soulève un certain nombre de questions essentielles : pourquoi l'école n'est plus perçue par une partie de la population comme un lieu de promotion sociale mais comme un lieu d'échecs et d'humiliations ? Quelle est la situation sociale et économique réelle des habitants des quartiers, en particulier les jeunes ? Pourquoi la façon dont la police remplit ses missions dans les quartiers " sensibles " est-elle devenue un problème plus qu'une solution ?
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la nouvelle édition augmentée de 2007.)