Chaque fois que le temps passe, il y a quelque
chose qui s'efface... des êtres, des émotions,
des parfums.
On ne peut effacer le Temps, mais on peut lui
donner mémoire et couleur. L'écrivain traduit en
mots ce qu'il vit ou ce qu'il a vécu et ressenti,
dans l'impérieuse nécessité de transmettre et
de partager. Chacune de ces nouvelles est le
fruit d'une rencontre, d'une phrase gobée çà et là.
Le titre de l'ouvrage symbolise le temps qui passe à la vitesse d'un
cheval au galop inscrit dans un espace cohérent : une évolution dans
l'écriture et dans l'approche des sujets dont aucun n'est sorti du néant.
Il a souvent été porté pendant des années avant de réapparaître sous
une autre forme, comme s'il s'agissait d'une alchimie entre le temps
de l'action et le temps de la création. Le destin de ces nouvelles est
celui des nomades. Libres et fragiles, elles s'insèrent dans le grain du
papier et peut-être dans le coeur du lecteur.