Uand les poètes chantent la science, ils changent de répertoire, portés qu'ils sont habituellement à chanter l'amour et la mort, leurs peines et leurs joies. Leur mélancolie fait place à un exposé sur le mouvement des astres, un madrigal à un cours d'anatomie. Ils quittent, au moins partiellement, leur vie affective pour un monde rationnel.
Est-ce alors encore de la poésie, de la « vraie » poésie ?
Quand les poètes chantent la science, il faut, oui, s'attendre au pire comme au meilleur, le pire pour en rire (peut-être), le meilleur pour le bonheur. En cela, nous suivons Hugo quand il proclame dans la préface des Orientales, que « tout a droit de cité en poésie », et pourquoi pas la science.
L'auteur fait une analyse très approfondie sur les rapports entre science et poésie au cours des siècles. Le lecteur fera de nombreuses découvertes, ira de surprise en surprise, du rire à l'émotion.
À offrir aux curieux, scientifiques comme littéraires.