Les poèmes rassemblés ici, après le très célèbre « Très haute maladie », sont parmi les plus remarquables et les plus significatifs de Boris Pasternak. Plusieurs sont inédits en français. Ils sont écrits à la fin des années vingt, au tout début des années trente (« La mort du poète », écrit après la mort de Vladimir Maïakovski). Les deux poèmes à Staline sont du tout début de 1936.
Tous soulignent l'extraordinaire réussite de la quête d'un sens dans la proximité des sonorités, et aussi un ancrage incontournable dans le réel et le quotidien tragique de l'époque.