On pourrait penser qu'au début du IIIe millénaire toutes les incertitudes entourant l'authenticité des quatrains d'Omar Khayyâm, mathématicien, astronome, sage et poète persan du XIIe siècle, dont la vie est entourée de mystère, ont été dissipées. Il n'en est rien. Le nombre de quatrains authentiques ne cesse d'augmenter ou de diminuer, selon les années. Peut-être qu'Omar Khayyâm n'est qu'un mythe - comme l'âme du vin -, qu'il n'a jamais écrit le moindre poème ou qu'il n'a même jamais existé. Mais, qu'il en soit l'auteur ou non, ces Quatrains à odeur de vin et de rose sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne. Et, s'ils tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages.