Je suis un tenant de ce que j'appellerai le « principe de difficulté » : mieux vaut être averti de la difficulté d'une tâche et la trouver facile que de la juger facile et d'échouer faute d'en avoir compris les difficultés. Peut-être le cas du chinois a-t-il quelque chose d'exemplaire de ce point de vue parce qu'il exige une conscience plus aiguë des problèmes à résoudre, et présente-t-il de ce fait un certain intérêt pour les non-sinologues.
Jean François Billeter