« Même si les romans de Mishima disparaissaient, ses pièces de théâtre subsisteraient », souligne le romancier Keiichirô Hirano. Ce recueil dévoile en effet la variété et la puissance intacte de la dramaturgie de Mishima à travers quatre pièces essentielles, jusque-là inédites en français.
Jeunesse, lève-toi et marche ! explore l'état d'esprit d'un groupe d'étudiants mobilisés, aux derniers jours de la guerre.
Un nid de termites est une dissection des états amoureux paradoxaux et de la lassitude de vivre de Japonais au sein d'une plantation de café au Brésil.
Le Koto du bonheur emprunte à l'énigme policière pour ausculter les effets délétères de la répression politique et les méandres des relations de confiance et de respect.
Enfin, La Terrasse du roi lépreux, dernière oeuvre théâtrale de Mishima, met en scène le conflit entre la chair et l'esprit auquel l'écrivain s'est attaché sa vie durant ; une pièce spectaculaire, conçue comme une « composition visuelle relevant du kabuki moderne » qui est aussi une métaphore de la théorie de Mishima sur l'art.