Mary MacLane a dix-neuf ans quand elle publie en 1902 son premier livre, Que le diable m'emporte, un journal intime tenu sur trois mois. Œuvre anticonformiste à la liberté souveraine, ces confessions aussi sulfureuses que courageuses firent sensation à l'époque, puisque cent mille exemplaires se sont vendus dès le premier mois de leur publication. Mary MacLane y décrit l'ennui et les aspirations à contre-courant d'une jeune fille de Butte, petite ville minière du Montana. Tour à tour drôle, poétique et sensuelle, elle y fait étalage de ses fantasmes et proclame son génie tout en défendant des idées philosophiques scandaleuses. Que le diable m'emporte est ici traduit en français pour la première fois.