Quel avenir pour le christianisme dans nos sociétés occidentales ? Celui-ci semble prisonnier d'un paradoxe.
D'une part, un monde chrétien devenu minoritaire, avec des normes de moins en moins suivies au plan intime, une Église souvent décrédibilisée par les « affaires », et d'autre part les mêmes sociétés qui apparaissent en attente de sens, sinon de « spiritualité », au point que certains sociologues parlent de « désécularisation ». Il y a manifestement une attente à l'égard des traditions de sagesse et, pourquoi pas, du christianisme en particulier.
On peut y voir en tout cas la possibilité qu'une parole chrétienne puisse résonner parmi nos contemporains, une parole susceptible de nourrir leur existence, de leur ouvrir un horizon désirable.
La proposition chrétienne ne sera pertinente que dans la mesure où elle prend en compte la situation présente et les ressources qu'elle contient.