S'appuyant sur une expérience douloureuse — la vieillesse de ses parents — Pierre Leschemelle s'attache à montrer la cruauté de ces années de trop, vécues comme un calvaire à la fois par l'entourage et par ces hommes et ces femmes déchus, sombrant dans le naufrage de la mémoire, de l'intelligence, de l'identité.
Décrivant en termes réalistes et éprouvants le déclin sénile, Pierre Leschemelle demande la reconnaissance médicale du droit à une mort douce et digne. Il ne s'agit pas de faire fi du serment d'Hippocrate, mais d'apporter à des êtres devenus végétatifs le soulagement d'une fin sereine.