C’est dans le dialogue critique avec les textes bibliques et les textes religieux ou même profanes que se construisent, se déconstruisent et se reconstruisent constamment les discours de la théologie. La théologie est donc un essai, toujours renouvelé par l’effort intellectuel, de mettre en mots ce qui constitue l’expérience croyante : la Parole donnée. Les quatre contributions de cet ouvrage témoignent chacune à sa manière de cet effort pour dire le croire.
Élian Cuvillier se demande si la théologie peut revendiquer le statut de discipline scientifique tout en assumant de se situer à l’intérieur de son propre objet de recherche.
François Vouga scrute les imperfections du prologue de Jean pour y trouver l’événement d’une parole créatrice.
Anna Van den Kerchove étudie pourquoi une construction littéraire comme Hermès Trismégiste a pu être utilisée à des fins apologétiques par des Pères de l’Église.
Chrystel Bernat brosse un portrait vivant du réformateur Guillaume Farel, ardent promoteur d’un christianisme à la théologie renouvelée, dans l’Europe francophone du 16e siècle.