Le manuel statistique et diagnostique des troubles
mentaux (DSM-5), bréviaire abrégé de l'être humain,
outil d'aide à classer-penser, vient de livrer sa dernière
version à destination des «psys» avides de disposer de
nomenclature pour mesurer le désarroi humain.
L'auteur développe dix bonnes raisons qui expliquent
pourquoi il convient de se méfier de ce manuel qui
réduit la vie psychique d'un sujet à quelques formules
et codes pour donner l'illusion de la scientificité.
Un antidote à un «prêt à penser» psy qui remplace la
réflexion et le travail psychique par la classification, la
personne par la pathologie et le sujet par la nomenclature.
Un plaidoyer qui rappelle que l'humain ne peut être
réduit à une clinique du mesurable et du rationnel.