Les guerres commencent bêtement et finissent mai, mais comment les raconter ? Comment, pour le journaliste qui en est le témoin, faire la part des choses entre les aspects les plus terribles et la vie qui résiste quand même ? Comment, sur place, échanger avec les gens, éprouver avec eux leurs peurs, et pourquoi on se sent coupable de les abandonner à leur sort lorsqu'on rentre au pays, tout en tentant de transmettre leur expérience et leurs propos, du mieux qu'on peut ?