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Raoul Wallenberg, issu de la plus puissante famille de Suède, n’a pas trente-deux ans quand il s’engage dans une mission impossible demandée par Roosevelt : préserver la dernière communauté juive d’Europe vouée à la solution finale. Rien ne poussait cet aristocrate vers l’enfer de Budapest sous la botte nazie, vers une Hongrie gouvernée par le falot et sénile dictateur Horthy. Rien, sinon un sentiment irrépressible de la détresse à soulager, de l’« ingérence humanitaire », comme l’on dirait aujourd’hui. Le diplomate d’occasion arrive le 9 juillet 1944. Eichmann est déjà là pour régler le sort des 800 000 Juifs hongrois. Wallenberg parvient, en six mois de luttes et de marchandages quotidiens avec les SS ou les voyous des Croix Fléchées, à en arracher plus aux convois de la mort qu’aucune puissance alliée. Louant des immeubles entiers, il les héberge et fait confectionner des « passeports Wallenberg » leur assurant de fait la nationalité suédoise. Le 13 janvier 1945, il se porte au devant de l’Armée rouge qui assiège la capitale magyare. Ce sera sa dernière démarche d’homme libre : porté disparu dans la nuit et le brouillard modèle soviétique, il va devenir l’une des grandes énigmes de l’histoire contemporaine. Il faudra près d’un demi-siècle au Kremlin pour fournir les premières traces de son passage dans les geôles moscovites et de sa mort : des archives ont enfin livré leur secret, et les éléments les plus récents d’explication figurent ici. Le Juste de Budapest a fait plus que sauver des vies humaines. Il a sauvé l’honneur de l’humanité.