A sa mort, Kafka a laissé de nombreux manuscrits inédits.
Bien qu'il ait demandé expressément à Max
Brod, son ami et exécuteur testamentaire, de ne
jamais les faire publier, celui-ci passa outre à cette
volonté. Les textes ici proposés n'ont donc pour la
plupart jamais été relus ni corrigés par l'écrivain, mais
c'est leur inachèvement même qui les rend intéressants,
voire fascinants, car ils donnent l'impression
d'accéder au plus intime de la réflexion de leur auteur,
d'effleurer le mystère de la création littéraire.
La collection Babel propose désormais l'intégralité
des récits de Kafka dans une nouvelle traduction,
puisque les deux premiers volumes - La Métamorphose,
La Sentence, Le Soutier et autres récits (Babel
n° 285) et A la colonie disciplinaire et autres récits
(Babel n° 352) - réunissent les textes publiés par l'auteur
ou sous son contrôle de 1912 à 1924.