
En 1989, Philippe Pemezec fait tomber le bastion communiste du Plessis-Robinson, dans la banlieue sud-ouest de Paris, dont le paysage urbain, fruit de 40 ans d'erreurs, s'apparente à Berlin-Est ou au Varsovie d'après-guerre. Le jeune Maire, considérant que cette commune gardait une âme singulière à mettre en valeur, prend la décision, très contestée à l'époque, de détruire pour reconstruire, dans un style traditionnel et sur le modèle classique de la ville européenne. Trente-cinq ans plus tard, un tiers de la commune a été reconstruit et Le Plessis-Robinson est méconnaissable, avec son Coeur de Ville commerçant, sa nouvelle Cité-jardins parcourue par une rivière d'un kilomètre de long, certains de ses quartiers entièrement reconstruits avec un urbanisme de rues, de places et des immeubles à taille humaine.
Après s'être attiré de nombreuses critiques véhémentes du milieu architectural, le modèle du Plessis-Robinson a recueilli une vraie reconnaissance nationale et internationale, jusqu'en Chine où il est reproduit.
Cette expérience unique en France, autour de l'architecture douce, est devenue un modèle qui fait venir des spécialistes du monde entier et qui est salué par de nombreux prix d'urbanisme, français et étrangers.
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