« La nuit, il rêvait qu'il rendait des copies [...] en félicitant chaque élève ; parfois, des applaudissements intempestifs interrompaient sa leçon, pour honorer une démonstration grammaticale, un mot d'esprit ou une envolée lyrique. Le jour, il rêvait que le recteur de l'académie lui piquait, au revers de son veston, la Légion d'honneur, sous les hourras des élèves, des collègues et du personnel administratif, cuisinier compris. »
Lorsque Bruno Ciboire, candide et fraîchement titularisé, pousse enfin les portes du lycée Malraux en septembre, c'est une toute autre histoire qui s'offre à lui.