Retrouver forains, bateliers et autres ancêtres migrants
Rien n'est plus difficile pour un généalogiste que de retracer l'histoire de familles dont le quotidien était fait de déplacements. Ce n'est pas ici l'accès à des archives étrangères qui pose problème (des guides par pays existent dans cette même collection pour épauler le chercheur dans cet autre cas de figure), mais le repérage et le suivi de générations perpétuellement dispersées en France.
On songe bien sûr immédiatement aux forains ou aux bateliers : sur quelle rive de quel fleuve faut-il chercher les naissances des enfants, les mariages des jeunes, les décès des anciens ? De la même façon, les musiciens ambulants, les colporteurs, les bateleurs de petits cirques locaux... sont nomades au milieu de populations globalement immobiles.
On pense moins aux sabotiers, aux bûcherons, aux charbonniers ou aux scieurs de long. Pourtant eux aussi migraient en fonction des coupes de bois dans les forêts, parfois sur des centaines de kilomètres. Pas étonnant que les généalogistes puissent perdre leur trace ! D'autres métiers (berger, vannier, maçon...) étaient pratiqués à la fois par des sédentaires et par des migrants ; le généalogiste non prévenu peut ne pas songer à les chercher au loin.
L'ouvrage indique comment pister ces ancêtres migrants dans les fonds d'archives, quels sont les écueils à éviter, les sources en plus à explorer, détaillées pas à pas, et donne de nombreux exemples.