« Rêve générale ». Ce n'est ni un slogan ni une revendication particulière. « Rêve », mot masculin, combiné à l'adjectif « générale » au féminin est une formule dérangeante.
C'est à la fois une provocation politique et une provocation grammaticale.
Un livre-dialogue qui convoque Karl Marx, les indignés, Jacques Rancière, Pierre Bourdieu, Edward P. Thomson, Étienne Balibar, Jean-Marie Vincent ou les combats antiracistes et féministes.
Une réflexion théorique sur l'émancipation, qui puise dans les combats actuels, qui souligne que chaque lutte est singulière en tant qu'elle singularise un universel. C'est là une rupture, nous dit l'auteur, avec la politique traditionnelle qui formate les luttes à travers de grandes catégories posées comme universelles.
Face à la crise devenue une donnée permanente, face à la barbarie du monde et aux replis identitaires, il y a urgence à élaborer une pensée qui se nourrisse des résistances, infiniment diverses, qui aujourd'hui, à travers le monde, invitent à ne pas désespérer, à ne pas se résigner.