Une fois à Paris, j'achetai les Mémoires d'Hadrien, et m'y plongeai. Je fus sidérée. Il s'y trouvait la Méditerranée que je connaissais, que je portais en moi et avec moi, avec laquelle je partageais des secrets, des complicités, des mythologies personnelles. Et je voyais là une femme qui l'aimait de la même façon, avec le même type de passion physique totale que le mien. Comme tant de ses lecteurs, je l'ai découvert plus tard, je l'avais quasiment identifiée avec Hadrien et je lui attribuais la vie de l'empereur.