Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
J’aimerais pouvoir dire que j’ai découvert Arthur Tress. En vérité, c’est plutôt lui qui m’a découvert. Mon roman « Le Roi des Aulnes » venait de paraître en traduction américaine. Il m’a envoyé un paquet de photos avec quelques lignes : « D’après votre roman, m’écrivait-il en substance, je pense que vous devriez aimer ce que je fais » J’ai été choqué, ébloui, prodigieusement intéressé. Puis j’ai vécu avec ses images qui ne quittaient plus mon musée cérébral. Enfin il s’est annoncé. J’avais un peu peur. J’imaginais un être hirsute et fruste, voire un peu sale, auquel il faut tout pardonner puisqu’il a du génie. J’ai vu arriver un petit jeune homme frêle et timide, tiré à quatre épingles, dissimulant un regard blessé derrière des lunettes d’étudiant en théologie. Mais à l’intérieur de son gros sac de photographe, il y avait un portrait en médaillon : celui de Franz Kafka. Voilà sans doute la clé la plus apéritive du mystère Tress. Michel Tourmier de l’Académie Goncourt