«Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort ! Oh ! comme
je voudrais être comme eux. Je n'ai pas de corne, hélas !
Que c'est laid, un front plat. Il m'en faudrait une ou
deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra
peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous
les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! (Il regarde les
paumes de ses mains.) Mes mains sont moites. Deviendront-elles
rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise,
contemple sa poitrine dans la glace.) J'ai la peau flasque.
Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais
avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un
vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la
leur !»