Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
« J’écris, je termine une nouvelle, qui s’appellera ou « La ville de Rostchislavl » ou « Riazan-la-pomme » : c’est une nouvelle sur l’été 1921, sur la famine, sur les milliers de gens qui se traînent à travers la Russie depuis la Volga — pour mourir —, sur nos diableries campagnardes, sur le Kremlin, la révolution. »
Traduction de Maurice Parijanine, révisée, annotée et préfacée par Michel Niqueux, 2016. Illustrations de Boris Grigoriev.
EXTRAIT
Le « trakt », ou grand’route, est vieux ; on l’appelle : le « trakt » d’Astrakhan. À Riazan, dans la rue d’Astrakhan, à Kolomna, dans la rue d’Astrakhan, aux hôtelleries des Gavrilov, des Gromov, il y a quarante ans, on cloua, condamna les fenêtres, quand le vieux « trakt » d’Astrakhan fut mangé par la voie ferrée de Kazan. À Kolomna, de la barrière surmontée d’aigles à la barrière surmontée d’étoiles, il y a deux verstes et demie24 — en verstes de Kolomna : fougueux étaient les postillons. Le « trakt » n’est même pas bordé de saules blancs, et ce n’est pas, en somme, celui d’Astrakhan ; — mais il a étendu son geste, il s’est couché sur tout le cours de la Volga. De Riazan à Kolomna, — vers Moscou, — le « trakt » s’est étendu sur le cours de l’Oka.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Boris Andreïevitch Pilniak (Mojaïsk, 11 octobre 1894 - Moscou, 21 avril 1938) est un écrivain russe. Auteur critique à l'égard de la mécanisation et de l'urbanisation de l'URSS, il a écrit plusieurs romans dont le cadre est la Révolution de 1917. Cet esprit critique, comme la richesse et la complexité de son écriture, lui ont valu d'être progressivement mis au ban des écrivains soviétiques et, pour finir, d'être victime des Grandes Purges de 1937.