Soulevée par les émotions océaniques de Richard Texier, Agnès Callu plonge avec l'artiste dons la matière dense et labile de sa peinture élastogénique. Scrutant les alignements célestes d'une voûte étoilée qui protège autant qu'elle traverse le travail créateur du peintre, elle observe une oeuvre qui, nomade et sensualiste, rend hommage au chahut de la houle autant qu'aux écoulements de fluides à l'écoute des fractales mathématiques. Suivant le cycle des marées qui incendient l'or brûlant de fresques monumentales, elle scrute les traductions graphiques et architecturales d'un Cosmos diffracté quand, devenu pâte molle, il se dresse à la verticale des Stèles de Segalen, fragmenté par le ressac des vagues de Ré la Blanche.