Rien que notre défaite
« Moi, notre défaite, je la date de 1981. Oui, c'est comme ça. Mai 1981. Je la date du moment où je les ai vus sur la tribune, place de la Bastille. Ils étaient là triomphateurs, comme gardiens de l'ordre pour faire en sorte que rien ne déborde et en particulier cette jeunesse qui les surprit en 1968. Le cycle se terminait donc avec à la tribune cette génération hostile à Mai. »
C'est à travers les destins de Yannick, de Thomas, d'Edwige et Natacha, que ce roman raconte le vertige d'une génération.
Un récit tendre et douloureux pour dire qu'un jour il y eut la révolution.
Un bloc de réel, une histoire de fraternité et de fidélité ; une manière inédite de dénoncer la dérive des cinquante dernières années qui, éblouies par Mai 68, se sont perdues dans la politique.