Louis Coquelet : Éloge de rien
Xavier Forneret : Rien
Jean-François de Bastide : Les petits riens
Mais quel est ce rien auquel il peut être accordé tant de mots ? L'une des réponses à la question se trouve peut-être du côté de ces trois textes impertinents, habiles et distingués. Un premier en forme d'exercice de haut vol, où se déclinent acrobaties verbales, érudition brillante et pirouettes spirituelles ; un second d'ordre fantastique, à la manière d'un étonnant dialogue des morts entre Byron, Voltaire et Young ; puis un dernier, avec ses airs de conte galant, où se trouve mis en jeu le poids des riens dans les méandres de la séduction. Trois textes d'envergure, éminemment doués des plus beaux éclats, dans leurs manières si singulières d'aborder ce rien. Trois auteurs admirables, écrivains véritables, qui ne seraient pas sans nous rappeler vivement ce que sont la littérature et l'art d'écrire.