Par les caprices du labyrinthe monstrueux au-dessus duquel elle s'est étendue, Saint-Étienne vibre et danse, questionne le regard du minotaure égaré entre ses murs. C'est une ville où, singulièrement, la verticale des immeubles impose cet exercice rare au piéton : penser à sa propre verticalité. C'est une ville dont le dessin des rues reprend ponctuellement le méandre des eaux. C'est une ville couchée sur des kilomètres de rivière turbulente et des kilomètres de galeries éteintes. C'est vivant et c'est mort, c'est demain et c'est ancien, c'est là et ce n'est pas là, c'est là.