Merchant (1985) fut le premier à faire état de la recherche de R. L. Simons en citant sa thèse de 1984 (non publiée) et une communication de ce dernier de 1982 auprès de l’association académique comptable canadienne. Les travaux de R. L. Simons s’inscrivent dans la continuité des recherches de Miller & Friesen (1982) et de Khandwalla (1972) qui font apparaître que la nature des systèmes et processus de contrôle ne peut être déconnectée de considérations stratégiques, saisies à travers les problématiques de l’innovation (Miller et Friesen, 1982) ou du positionnement dans un environnement fortement concurrentiel (Khandwalla, 1972). Mais ces précurseurs considèrent le contrôle comme un tout, une variable holiste et unique confrontée à une large gamme de variables organisationnelles, environnementales et stratégiques.