Robespierre, derniers temps
Lorsque les historiens butent sur une énigme, sur l'apparemment incompréhensible - par exemple, comment et pourquoi, en Thermidor, Robespierre au faîte de sa puissance refuse de combattre l'offensive antiterroriste et se laisse si facilement abattre par ses opposants coalisés, cinquante jours après l'apothéose de la fête de l'Être suprême ? -, que peuvent leur apporter l'intuition de la littérature, les outils de la fiction, la grammaire du romanesque pour dénouer ce qui les retient, les empêche ?
À cette question, Jean-Philippe Domecq, dans Robespierre, derniers temps et le texte inédit « La littérature comme acupuncture », répond de manière éclairante : quand la crise du pouvoir mêle éthique et mythes, la littérature fait preuve d'une plus grande clairvoyance introspective que l'historien rivé à ses archives.