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Anna et Claude se sentent surveillés. Sur un ordre venu d’on ne sait où, la porte de leur appartement est remplacée d’autorité par une porte transparente. En principe nous sommes dans un pays de démocratie libérale. Claude proteste modérément, oppose un rideau opaque à la transparence et tout est dit pour lui. Pour Anna, pas du tout. Atteinte d’une culpabilité mystérieuse, elle se sent menacée par une autorité puissante et vague. Quel délit a-t-elle commis ? Elle va s’en enquérir auprès d’un juge d’instruction qui du coup la soupçonne. De quoi ? Dans le même temps ses rapports avec Claude s’altèrent. Lui ne prend pas les choses au tragique, elle si. La fin d’une liaison y trouve son prétexte. Non loin de chez Anna existe un quartier destiné à la démolition. Voici longtemps, ses habitants ont été déplacés vers une destination mystérieuse dont ils ne sont jamais revenus. Mais alors ? C’est un ancien ghetto où la hantise des persécutions subies par son peuple va ramener Anna, en dépit des protestations de Claude. Quand on a lu les deux précédents ouvrages d’Anissimov on sait que peu de juifs ressentent comme elle les humiliations imposées à leur peuple et l’imaginaire culpabilité qui en ressort. Anissimov est malade de son judaïsme. Elle l’éprouve dans la fierté et dans la crainte. C’est ici que nous rejoignons Kafka, mais au-delà de l’œuvre. Je veux bien que Kafka soit tchèque. Il est juif d’abord, ses livres le proclament. L’identité de race fait se rejoindre dans l’expression du malheur le tuberculeux de Prague et la petite fille échappée de justesse aux camps d’extermination nazis. Et je ne veux pas dire qu’Anissimov soit Kafka. Son arme principale est moins l’adresse que l’admirable sincérité. Sa passion me passionne. Son écriture est exorcisme. Je lui souhaite d’écarter d’elle ses fantasmes et de ne plus jamais se sentir seule dans un monde qui ne demande qu’à l’écouter. Jean Freustié.