Roman hors du commun que cette «Rue du mort-qui-trompe» qui fait
pénétrer le lecteur dans les secrets de la secte des convulsionnaires
sévissant dans le cimetière de l'église Saint-Médard sous le règne
de Louis XV.
Qui donc a tué la sixième soeur attachée à la croix ?
A-t-elle été victime d'un crime rituel provoqué par l'envoûtement satanique
effectué par le sinistre Joseph Balsamo ?
Ou bien l'assassin était-il une des «dix» personnes qui avaient la
«possibilité» de commettre ce crime et dont la plupart avaient de
bonnes raisons pour cela ?
Du début à la fin, le roman est dominé par la douce figure de Pauline
de Marcellange dont, malgré tout, certains gestes mettent mal à l'aise
ceux qui les surprennent. Et la vérité ne verra le jour que grâce à l'intelligent
Figaro, le laquais de Monsieur de Beaumarchais ; mais est-ce
vraiment la vérité ? Et ne faut-il pas, en réalité, combiner les deux
explications, l'explication humaine et l'explication démoniaque, pour
arriver à ce qu'on peut «supposer» être la solution ?