Ce que nous dit Magda Szabó, avec une grâce et une simplicité confondantes, c'est que, de tout ce qui constitue une vie, seuls quelques lieux et épisodes comptent vraiment. [...] Oui, c'est bien cela au fond qui est fascinant chez Magda Szabó, cette réflexion profonde sur ce qu'on garde, ce qu'on laisse. Le Monde
Nous restâmes assis en silence, comme de braves frère et sœur, et pour la première fois de ma vie, je pressentis que les morts ne mouraient pas, que ce qui avait un jour été vivant sur cette terre, sous quelque forme que ce soit, était indestructible.
Les morts demeurent :
Rue Katalin en donne une magistrale illustration. À Budapest, des années après la disparition de la jeune Henriette, les membres de trois familles vivent sous l'emprise de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Balint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes...
Que s'est-il passé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont acculé ses habitants à la détresse et au désespoir ?
Ce que nous dit Magda Szabó, avec une grâce et une simplicité confondantes, c'est que, de tout ce qui constitue une vie, seuls quelques lieux et épisodes comptent vraiment. [...] Oui, c'est bien cela au fond qui est fascinant chez Magda Szabó, cette réflexion profonde sur ce qu'on garde, ce qu'on laisse.
Le Monde
Ce roman a reçu le Prix Cévennes 2007.