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Don Juan était encore un rêveur. Il voulait encore séduire, il voulait être aimé pour lui-même. Il pouvait encore vaciller sous le regard de l’Aimée. Il restait malgré tout un nostalgique de l’amour courtois. Il traînait encore une âme de chevalier sur les espaces nouveaux que découpe et organise la Raison technicienne et industrielle. Il ne voit pas la mutation qui l’emporte, il fait sa cour « à l’ancienne » mais il a déjà la passion du grand nombre. A cet égard il n’a pas les moyens de ses désirs. Sade va les lui donner. Il va inventer pour le libertin un corps à la mesure des fantasmes que sécrète le nouvel ordre des choses ; ce corps il va le soumettre à un rigoureux processus d’équarrissage et d’abstraction, il va le faire entrer dans son destin industriel, dans l’ère du rapport post-amoureux. De l’agencement combinatoire des partenaires au forcing programmé des jouissances, de la reproduction standard des corps ou de leurs parties en vue d’éjaculations calibrées aux répétitions amnésiques des orgies, ce qui choit c’est l’aura du désir et ses sortilèges, c’est sa temporalité indécise et ses signes ambigus, c’est son infinité lyrique, ce qui triomphe c’est l’éros comptable et mécanicien. Dans cet usinage de la jouissance, tout peut être figuré et accompli, tout, sauf l’amour. Sade dans son outrance (qui est aussi son jeu d’écriture et son ironie) ne fait peut-être que nous indiquer le terme d’une démonstration depuis longtemps commencée : il fait avouer à une Raison conquérante le stade ultime de sa domination, celui où se nouent dans une même figure paranoïaque le Pouvoir, le Discours, le Sexe et l’Argent.