Depuis plus d'une dizaine d'années chaque fois que j'entre dans son atelier, c'est le même étonnement toujours que provoquent les oeuvres que j'y découvre. Chaque fois, c'est le même incomparable pouvoir de la peinture que j'y éprouve. Chaque fois les toiles que Zec y met en place sur un chevalet, celles qu'il écarte, tire, retourne, les estampes posées sur une table, les épais cahiers ouverts sur une ébauche, une esquisse, quelques traits, des taches d'aquarelle, la page d'un quotidien qui y est collée, sont la même splendeur.
La même preuve de ce que cette oeuvre est, à la manière de celles que Les Phares de Baudelaire énumère, « le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité ».