En 1980, The Clash choisit l’aventure et l’exploration.
Alors que son dernier disque, London Calling, est considéré comme l’équivalent du Blonde on Blonde de Dylan ou du White Album des Beatles, il se lance dans un pari fou : un triple album, riche de 36 morceaux qui vont lui permettre de fondre toutes ses influences, passées, présentes et mêmes futures. Rockabilly, funk, gospel, disco, rap, dub et même electro se télescopent. Le Studio 54 et la révolution au Nicaraguas. Mouvementée et pleine d’imprévus, la conception du disque ressemble à un roman.
Sorti à la fin de l’année 1980, Sandinista ! déconcerte. Vincent Brunner est journaliste et auteur. Collaborateur des Inrockuptibles, de Libération, de Topo ou encore de Télérama, il écrit sur la musique. Il a interviewé à deux reprises Joe Strummer et a croisé Paul Simonon au sein de The Good The Bad and The Ugly, le groupe de Damon Albarn.